N'importe quoi pour lui changer les idées!!!

Il faisait noir et le ciel était couvert. Le vent froid frappait durement les immeubles de la rue et les arbres d’un parc proche se courbaient sous la puissance des bourrasques. Le temps n’était vraiment pas aux promenades. Pourtant, une jeune femme parcourrait tranquillement les rues de Jackson sans avoir l’air de savoir où elle allait ou tout au moins elle n’avait pas l’air pressé de se rendre à sa destination inconnue. Elle marchait d’un pas lent et lasse. Son regard semblait perdu dans la nuit et était aussi mouvementé que les feuilles des arbres poussées par le dur vent nocturne.

Debbie marchait depuis déjà un bon moment. La nuit était féroce et c’était tout à fait approprié dans les circonstances. Elle-même n’était pas moins mouvementée et brusque dans ses mouvements et dans ses pensées. Elle venait de passer une mauvaise soirée et rien ne semblait être capable de lui changer les idées. Alcide comme toujours avait réussi à s’incruster dans ses pensées, dans son esprit et peut importe le nombre de km elle courait ou le nombre de distractions qu’elle essayait, l’image de son ex ne tremblait même pas dans son esprit. Elle avait l’impression que ce visage resterait à jamais implanté dans son esprit comme les arbres l’étaient dans le parc qu’elle venait de passer. Peu importe la force du vent, ils resteraient bien solidement enracinés dans la terre, et ce, à jamais.

Elle secoua sa tête et poussa un grognement sonore. Elle en avait assez de ces insupportables moments. Elle était une femme forte et indépendante. Rien ne lui résistait. Elle ne se laissera surement pas abattre par ces stupides sentiments enfantins et ridicules.

Elle tourna le coin et décida qu’il était temps de ce changé les idées de façon plus efficace que la marche et même que la course. Elle s’arrêta devant un petit bâtiment et leva les yeux vers l’affiche au-dessus de la porte. Il s’agissait d’un petit bar. Rien de spécial, mais la n’était pas l’important. L’important était qu’il y aurait de l’alcool et de l’action… tout au moins, il y en aurait une fois qu’elle serait arrivée et qu’elle aurait pris quelque vers.

Elle poussa la porte en grand et entra avec grand bruit. La porte avait heurté le mur derrière elle et les gens dérangés par le bruit s’étaient tournés vers Debbie pour un moment. Elle ne leur porta même pas une seconde d’attention. Elle repéra le bar et se dira vers celui-ci directement. Sans même attendre d’être rendu au comptoir, elle s’écria :

_Un ver! Et quelque chose de fort. Je veux pas de drink fruitée.

La douceur n’avait jamais été dans son tempérament et ce soir, disons, qu’elle n’avait pas envie d’agir en petite fille bien élevée. Elle était toute seule et elle avait besoin de se changée les idées et rapidement.

Tout semblait pénible cette nuit là. Sookie avait encore une fois refusé mes avances et m'avait repoussé comme à chaque fois. Après m'avoir envolé de Bon temps, je me suis dirigé vers Jackson. Une ville pas très géniale mais un endroit ou je pouvais me trouver des employés à ma guise et peut être un peu de sang humain. J'étais légèrement confus. Cette petite tête blonde me faisait tellement de l'effet...
*Ah cette Sookie!* Me dis-je intérieurement.
Si un jour elle lâche ce satané Bill! Elle aura sa fête avec moi!
J'éclatas de rire mentalement et je continua a observé le sol au dessous de mes pieds. Quelle joie de voler! C'est un moyen de transfort tellement facile à utiliser et tellement beau à la fois... Je pus enfin distinguer les immeubles massifs de Jackson. Je pouvais entrevoir les lumières des commerces et des bars.
Bon enfin, j'avais un peu laissé Pam et Chow en vrille ce soir là mais ils devaient bien s'habituer à ce que je ne sois pas toujours présent. De toute façon, j'avais confiance en Pam et je savais qu'elle pouvait certainement garder le fort à ma place.
Enfin, mes pieds touchèrent le sol. Je commença à marcher dans la pénombre des rues glaciales de Jackson. À vrai dire, ce n'étais pas calme du tout. Les gens semblaient s'amuser et les jeunes changaient de bars en traversant la rue. Finalement, se dégoter un peu de sang frais ne sera pas si difficile que je ne l'aurais cru. Je vis alors une jeune femme sortir d'une ruelle en ayant l'air légèrement perdue... Ou enfin elle semblait se diriger n'importe ou sans but précis. Je la suiva de très près mais très subtilement...
Elle était très belle. Ça en tout cas je ne peux vous le cacher... Elle avait de long cheveux bruns. Des vêtements extrêmements sexy, un jean avec des talonts hauts. Quel délice!
Elle entra dans un petit bar. J'attendis qu'elle s'assoit à une table et j'entra dans la petite pièce.
Je croisa son regard divin et fit rien pendant un instant.

Spoiler:

Le petit bar était plutôt minable en apparence. Quelques petites tables avec des tabourets assez hauts, un jeu de dards, une table de billard et le bar constituaient l’unique mobilier de la salle. La décoration était tout simplement typique. La pièce était que légèrement éclairée et l’air était saturée de fumée se qui lui donnait une atmosphère de mystère en quelque sorte. Toutefois, pour Debbie, ce décor n’était qu’une imitation fatiguée du cliché. Il ne manquait que le petit jukebox…

Son message avait été compris et c’était une bonne chose. Elle détestait répéter. Elle prit son verre d’alcool fort et se tourna vers une table. Dans son mouvement, elle jeta un regard circulaire à la pièce. Lorsque celui-ci atteignit le mur du fond, Debbie laissa échapper un petit rire amusé et laissa tomber sa tête vers l’arrière dans un bref mouvement.

*Sérieusement! Cliché jusqu’au bout… Aussi bien aller jusqu’au bout!*

Dans la noirceur de la pièce, elle l’avait presque manqué. Un jukebox tout illuminé trônait au milieu du mur du fond. Tout en riant, elle but son verre d’un trait. Sans même se retourner vers le bar, elle déposa bruyamment son ver sur le comptoir. Le message était clair : elle voulait un autre verre et elle ne voulait pas à avoir faire une demande orale. Le barman était rapide et il avait compris le principe. En quelques seconds, deux verres avaient été déposés contre sa main. Elle tourna légèrement la tête et regarda le barman en souriant.

_ Tu comprends vite. Parfait!

Elle lui fit un clin et avala le second verre aussi rapidement que le premier. Elle prit le dernier verre et se dirigea vers une des petites tables. Elle leva la main vers le comptoir en guise de signe au barman. Elle lui lança d’un ton joyeux et enrôleur :

_ «Keep them coming, baby!»

Elle descendait le troisième verre lorsqu’un nouvel arrivant passa la porte du petit bar. Il la regarda un instant sans rien faire. Il était plutôt beau garçon si on pouvait dire sa. Son regard était envoutant… parfait pour se changer les idées!

_ Tu vas passer la soirée à me regarder ou tu vas m’acheter un verre?

Elle avait parlé sur un ton dur, mais une sorte d’amusement se lisait clairement sur le visage de la jeune femme. Un sourire en coin s’était formé sur ses lèvres et une drôle d’étincelle brillait dans ses yeux.

Spoiler:

La jeune femme me regardait avec un air de défi. Elle semblait prête à tout, même à moi. Je riais intérieurement car elle ne devait même pas avoir idée qui j'étais et de quelle force j'étais capable. Je fis mine de ne pas m'y attarder et je continua de la regarder avec un air des plus détaché qu'il soit.
Elle me dit alors:

-Tu vas passer la soirée à me regarder ou tu vas m’acheter un verre?

Je fis alors frappé par la dureté dans sa voix. Elle était rauque avec une conviction ferme. Elle se croyait plus forte que moi. Je a dévisagea tranquillement et je lui dit:

-Pas tant que vous agirez comme une dame ma chère.

Je m'éloigna tranquillement en allant m'asseoir au bar. Je commanda une coupe de vin rouge. Si j'aurais pris du Trublood elle aurait su qui j'étais. Je n'y toucherai pas de la soirée mais au moins il était là devant moi. Je vis du coin de l'œil qu'elle bouillonnait de rage. Enfin quelqu'un qui l'avait repoussé celle-là! Elle devait en faire baver aux mecs pour avoir une attitude aussi grossière et peu féminine à mes yeux. Qu'on le veuille ou pas, j'étais un homme relativement distingué. Même si j'étais barbare et sans pitier j'avais quand même vécu dans des époques très classe.

Enfin, une heure passa. J'en avait marre et je me leva. Je remis ma veste en cuir et je fis mine de partir. J'attendais tranquillement que la jeune femme qui faisait la moue sur sa chaise vienne me voir.

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