Une longue journée de congé attendait le japonais. Un week-end tout entier de trois jours. Il dort, rêve de chose et d'autre, revoit quelque souvenir de sa vie passé, il est bien, au chaud et confortable dans son grand lit, caché sous trois épaisseurs de couverture. Le ventilateur au plafond et celui a deux mètres de son lit fonctionne a plein régime pour donner une qualité de fraîcheur dans la chambre puisque dehors le soleil frappe fort sur le quartier, des nuages sont encore présents dans le ciel, mais ils sont trop disperser et fibreux pour êtres d'un quelconque secours pour les gens et animaux du quartiers.

Une journée idéal pour les dames et demoiselles pour perfectionner leur bronzages ou juste prendre un peu de soleil. Les enfants en profite pour piquer des plongeons ou faire la bombe dans la piscine de leurs parents ou celle de leurs amis. Les parents eux, s'engagent dans l'entretient de leur jardin et de leur pelouse, les tondeuses grondent, hache, tranchent et découpe sans cesse et retenu l'herbes pour que le gazon soit uniformes, égal au même niveau et beau aux yeux des autres. Celui de Hanzo est tout le contraire, jamais entretenu, l'herbes poussent partout et sont de longueurs effrayantes. Certaine zone sont jaunis part un manque d'eau, d’engrais et un manque de soleil a cause du grand arbre qui pousse joyeusement en plein milieu du terrain de Hanzo. Personne ne serait étonner de savoir que certaine bestioles se sont installé dans cette minuscule jungle, des rongeurs, des serpents ou même des renards. La seule chose de rassurante pour les voisins, c'est la clôture en grillage métallique enfoncé dans six pieds dans le sol et haute de deux mètres cinquante.

Hanzo n'a jamais entretenu son terrain par simple choix et une vision des choses différentes de ses voisins. Pour lui, la nature est un adversaire trop puissant pour l'affronter, couper l'herbe, tailler les buissons ou les haies de cèdres, couper quelque branches des arbres étaient inutiles, la nature reprendraient ses droits tôt ou tard. De plus, l'autre raison, beaucoup plus simple a comprendre était qu'il n'en avait pas envie !.

Son cadran se met a sonner, un bruit agressif, désagréable et annonciateur de mauvaise chose, comme l'obligation pour Hanzo..de sortir de son lit. Le cadran reçoit comme récompense un gigantesques coup de poing sur sa face supérieur, brisant tout fonction et créant une fissure des deux cotés de l'appareil qui se fend en deux. Maugréant contre l'appareil et contre lui même d'avoir oublier de l'éteindre hier soir, Hanzo sort de son lit, les yeux mit clos et le visage encore marquer des festivité d'hier soir, puis se dirige vers la salle de bain ou il fait sa toilette. Un petit déjeuner rapide constituer de tartines a la confiture de fraises, de saucisses de porc, de bacon et d'oeufs pochées. L'odeur du bacon qui cuit finit part faire naître un sourire sur le beau visage du jeune homme, un bon départ pour la journée. Il nourrit également son chien, un gros husky noir et blanc aux yeux bleu intense.

Il retourne ensuite dans sa chambre, troc son peignoir pour une paire de jeans, un t-shirt et une chemise noir marqué de motif de flammes rouge dans le dos. Finalement il sort de sa maison, verrouilles les portes, glisse la clef dans la poche avant droite de son jean puis traverse la cour arrière de son terrain. Le gazon est long, lui arrive a la taille ou presque, il n'y a pas de vent, mais les brindilles s'écartent d'elles même lorsqu'il se met a s'enfoncer plus loin. Il arrive plus facilement au bout de la clôture, cette dernière a une faille. Le kitsune avait fait exprès de la mettre pour facilité ses entrées et ses sortit lorsqu'il prenait sa véritable apparence et aussi pour permettre aux animaux qui vivait sur son terrain, de sortir ou entré a leur guise. Il emprunte le passage, écarte un peu la grille pour facilité sa sortie, puis cour vers les bois.

Il cour pendant une quinzaine de minutes, s'étant enfoncer assez profondément dans les bois. Il retire ses vêtements, qu'il fourre dans un sac en plastique qu'il avait prit avec lui avant de sortir de chez lui. Puis il se transforme, prenant les traits d'un grand renard blanc de la taille d'un loup adulte et ayant neuf longues queue blanche se terminant en pinceau. Avec ses nouvelles pattes, il se met a creuser un trou et y place le sac en plastique, il le recouvre de terre et y place une grosse pierre. Satisfait, il bondit vers l'avant et se met a courir a toute vitesse, redécouvrant les plaisirs d'une course libre dans les bois. Il traverse un ruisseau d'un bond, grimpe une colline très apique en sautant sur des rochers a différent niveau a gauche et a droite, il croise une belette, passe sous le regard intriguer d'un hibou et reçoit les croassements strident d'une dizaine de corbeau avant qu'ils ne s'envolent au dessus des arbres pour disparaitre de sa vue et de son ouïe. Il finit par s'arrêté devant un autre ruisseau ou il prend le temps de souffler un peu et boire de l'eau, ses queues fouettaient l'air dans tout les sens, donnant un aspect fascinant a la créature magnifique qu'était Hanzo.

Longue journée de travail mais ce soir, la meute, ne comprenant que les loups-garou se donnaient rendez-vous dans la foret pour une chasse improvisée en dehors des périodes de pleines lunes. Manière de se détendre un peu.

Toutes les voitures, principalement range over, 4*4, et autres modèles de type tout terrain se garèrent à l’orée du bois. L'air frais qui émanait de la densité verdoyante me revigorait déjà. Nous déposâmes nos affaires dans les voitures et d'un hurlement commun la transformation s'opéra et la course commença.

Suivi de basim, je dévalais les bois à toute vitesse, sentant les branches craquer lors de mon passage. Mes sens à l'affut détectaient le moindre mouvement. Beaucoup de lapins de souris, grouillaient autour de nous. Mais ce n'étaient pas des proies intéressantes. Il nous fallait plus, plus menaçant, plus gros plus fort.

Alors que nous courrions, en quête de nos attentes sauvage, des oiseaux s'envolèrent suite au passage de quelconque bestiole. Je remontais à contre sens du vol des corbeaux pour arriver le long d'un ruisseau. Basim ne prêtant aucun intérêt à ma recherche soudaine partit dans une autre direction. Je me retrouvais seul, remontant le long du courant d'eau tranquille. Et puis non loin entre des herbes verdoyantes, j'aperçus une bête que jamais je n'avais vu.
A première vu, son apparence était "normale", si tant est que l'on ne croisait pas souvent de renard blanc ici, et encore moins de cette taille. Il était presque aussi grand que moi. Mais un détail crucial attirait de suite l'oeil. Il n'avait non pas une mais une dizaine de queue flottant dans les airs derrière lui. Mais qu'est ce que c'était que cette créature étrange!
Sans réfléchir d'avantage, je m'élançais vers lui à toute allure. Et m'arrêtais quasiment devant lui pour le jauger, quand son odeur arriva à mes narines. Ce n'était pas un animal et je n'aimais pas l'aura qui émanait de lui, je ne savais pas ce qu'était cette chose et il fallait que je le découvre. Aussitôt je donnais l'alerte par un hurlement tandis que le renard fila à toute allure.
Sans attendre, je me lançais à sa poursuite tandis que la meute se formait derrière moi.

Le grand renard prenait une dernière lamper d'eau alors qu'une nouvelle odeur venait a son museau noir. Levant sa grosse tête blanche, ses yeux rouge fixèrent un loup. La bête compris que ce n'était pas une créature de la nature ordinaire, ses yeux étaient marqué d'une étincelles d'intelligence supérieur, son regard qui ne quittait pas Hanzo, son odeur qui dégageait un mélange subtile d'huile a moteur, de pot d’échappement et de sciure de bois. Tout indiquait que cet créature était un loup-garou. Et qui semblait vouloir chasser le kitsune puisque avant que le renard bouche, le loup hurla a sa meute et fonca vers Hanzo.

Ce dernier, souriait intérieurement et se mit a courrir. Voulant donner l'impression que le loup-garou avait effrayer Hanzo. Une course poursuite allait être beaucoup plus amusante qu'une simple promenade dans les bois. La meute avait rejoint l'autre loup et donnait a présent une chasse commune au grand renard blanc. L'excitation de la course, la sensation d'être poursuivit et l'amusement de la situation, ravivait un sentiment légèrement oublier dans l'esprit de Hanzo, mais pour le moment il n'aurait pas sur dire quel était cette impression.

Deux loups l'avaient rattrapé, intimidé et intriguer part son apparence, les deux bêtes semblaient hésité a mordre ou forcer le kitsune a changer de direction. L'un d'eut finit part prendre une bonne dose de courage et bondit sur Hanzo, mais se prit une branche d'arbre en plein sur les côtes, lui fessant lacher un cri aigu de douleur. Aucune blessure apparente, juste la surprise du coup et la colère d'avoir été aussi maladroit, même si une bref pensée venait lui traverser l'esprit. La branche avait-elle bougé ?. Un loup était resté avec celui qui avait reçu la branche pour l'aider et le soutenir s'il avait été blesser, il n'avait rien et ils rattrapèrent la meute. Les autres bêtes avaient du mal a compenser la distance entre le renard et eux, les buissons semblaient plus épais sous leur passage, les racines montaient pour les ralentirent et les branches des arbres semblaient se pencher pour les faire dévier de leurs trajet, ce qui fessait gagner du temps a leur proie, en plus d'augmenter la distance entre eux.

Hanzo riait intérieurement face aux difficulté que les loups-garou avaient. Il contrôlait les arbres, les plantes et l'humeur du ciel, il mettait juste assez de son influence et de sa volonté a dominer les arbres pour ralentir ses poursuivants, sans pour autant les stopper dans leurs chasse. Histoire de leur donner le sentiment de progression, il ralentissait son allure, mais reprenait sa vitesse maximal juste quand une trentaine de mètre les séparaient.

La course le fit entrer plus profondément dans les bois, jusqu'à atteindre une zone rocheuse, dont la seule marque de végétation était un arbre noir, mort et briser en son sommet, mais qui tenait encore debout part de petite fibre de bois sec. Il passa entre les rochers, glissant dans un étroit couloir et finit dans un cul de sac en forme de cercle qui n'offrait aucune voie de sortit autre que le couloir qui fut vite combler part une dizaines de loup grognant, les crocs a nue et près a mordre jusqu'à la mord de leur proie. Mais Hanzo n'avait pas envie de mourir ici, il avait déjà une dizaine de manière de sortir de cette impasse dans sa tête et celle sur la peur, semblait la plus amusante a ses yeux.

Sa gueule s'ouvrir alors, montrant sa dentition de canine tranchantes, mais au lieu de répondre part des grognements ou le retroussement des lèvres pour montrer son agressivité. Il inspira profondément et sa gueule produit subitement une lumière jaune et d'orange, il cracha cette lumière qui se déversa en un puissant jet de flammes a deux mètres de distance entre lui et les loups, créant un cercle de flammes ardente a la chaleur insupportable. Les loups avaient fuient, quelques-uns étaient resté, tétaniser part la peur et la surprise peut-être, mais il n'avait pas vue celui qui avait donner la chasse dans le groupe, était-il rester en retrait ?, avait-il tenter une autre approche ?, contourner les rochers pour le prendre en hauteur ou alors il avait été le dernier a arriver et le premier a partit en voyant le mur de feu ? !. Le grand renard blanc s'assit, plaçant ses neuf queues en éventail derrière lui et lâcha un petit ricanement en voyant les derniers loups partirent alors que les flammes mourraient dans l'air part manque de combustible a ronger, son coeur battait a plein régime et ses poumons se gonflaient et se dégonflaient a un rythme irrégulier alors qu'il calmait sa respiration. Satisfait, Hanzo emprunta le couloir et se retrouva dans une zone un peu plus boisé. Il voyait les loups en retraient plus loin, a environ quarante mètres de distance. Il prit son apparence humaine. leur adressa un salut amical avec un large sourire.

-merci pour la course, cria-t-il, on en refait une autre n'importe quand !, Peut-être une petite bouffe aussi !.

Il les narguais un peu, mais juste assez pour ne pas être insolent, il ne voulait pas se mettre a dos une meute de loup pour si peu !.